La Tranche-sur-Mer
Département : 85 – Vendée
Région : Pays de la Loire
Population : 2863
Nombre de logements : 7902
Pourcentage de propriétaires : 73 %
(Sources Insee – 2015) 

Si on a trouvé des vestiges datant du néolithique sur le site de La Tranche, ce ne fut que tardivement que ce petit village du littoral connut une réelle croissance.

Un hameau sans importance.
Humble bourgade de Vendée, La Tranche n’entra jamais dans l’Histoire même si elle dut partager la destinée de ces villes côtières colonisées par les Romains qui y établirent castrums et places de commerce. Puis ce fut la chute de l’Empire et la désertification des bourgs qui reprirent vie peu à peu avant que les invasions récurrentes, normandes entre autres, ne dévastent à nouveau cette contrée. Au XIIe siècle, une modeste chapelle fut bâtie près du hameau de La Tranche. Cependant, il fallut attendre pratiquement cinq siècles pour qu’une église fût enfin édifiée (elle sera démolie au XIXe siècle pour être reconstruite sur le même emplacement).

Une production maraîchère.
Au XVe siècle, les échanges se multiplièrent avec les habitants de l’île de Ré qui venaient se procurer céréales et volailles tandis que les Tranchais prêtaient leurs bras pour entretenir les vignes rhétaises. Par la suite, au XVIIe siècle, on commença à exploiter des marais salants qui donnèrent lieu à des exportations du sel récolté jusqu’en Angleterre et au Pays Basque. Au siècle suivant, l’agriculture maraîchère s’étendit avec, particulièrement, la production d’oignons et d’ails. Par la suite, l’assainissement et l’assèchement progressifs des marécages permirent de mettre en culture de nouvelles terres arables.

La vogue des bains de mer.
Avec le XIXe siècle, prendre les bains de mer devint à la mode ce qui, peu à peu, entraîna l’essor de ces agglomérations situées en bord de mer. La Tranche vit se construire de belles villas par la bourgeoisie luçonnaise notamment, ainsi que l’établissement d’un casino. La villégiature prenait forme chez les plus nantis, prémices du tourisme de masse du futur. Ce fut à cette époque qu’on se préoccupa de planter une forêt domaniale de pins maritimes afin de fixer les dunes, singulièrement mouvantes dans cette région.

Une station balnéaire réputée.
La commune se développa lentement, et modifia son nom en La Tranche-sur-Mer dans l’entre-deux-guerres. Après avoir subi l’occupation allemande tout au long de la Seconde Guerre mondiale, la cité vendéenne abandonna une partie de son territoire en faveur de La Faute-sur-Mer. Peu à peu, les fleurs se substituèrent aux légumes tandis que l’activité de pêche disparaissait mais l’agglomération ne recouvra de réelle expansion démographique qu’à la fin du XXe siècle. Devenue destination touristique avec l’instauration des congés payés, elle devint une station balnéaire réputée, ce qu’elle reste évidemment à ce jour.

De multiples infrastructures culturelles et sportives.
Dotée d’un port de plaisance, fière de ses 13 km de plage de sable fin et de ses 30 km de pistes cyclables, La Tranche-sur-Mer est aujourd’hui un lieu de villégiature prisé par les familles. Nonobstant cela, les infrastructures ne manquent pas puisque les Tranchais bénéficient d’écoles maternelles et primaires (publiques et privées), d’un pôle culturel, d’un cinéma, d’une salle pour séminaire, mariages et autres manifestations associatives, et profitent à l’instar des touristes, de tous les sports maritimes avec surf, planche à voile, catamaran, complexe aquatique, sans compter les multiples équipements sportifs avec piscine, salle omnisport, courts de tennis, centre nautique, stade, skate parc…

La petite Californie.
À 120 km de Nantes, face à l’île de Ré, entre Les Sables-d’Olonne et la Rochelle, au cœur du marais poitevin, la Tranche sur Mer revendique son statut de station balnéaire familiale, une commune éminemment touristique appréciée pour ses 300 jours d’ensoleillement annuels, pratiquement un record ! Labellisée 3 fleurs, la cité vendéenne a entrepris la rénovation de son cœur de ville avec notamment une halle commerciale et une ruelle piétonne, et recèle un parc immobilier composé à 91,5% de maisons individuelles et à 79% de résidences secondaires.


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